SOREL, Charles De la Connoissance des bons livres, ou examen de plusieurs autheurs.

Prix : 2.900,00 

« De la Connaissance des bons livres » de Charles Sorel

« Un ouvrage fort utile pour ceux qui s’intéressent à la littérature du XVIIe siècle ». Séduisant exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.

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UGS : LCS-10437 Catégorie :

Amsterdam, Henry et Theodore Boom, 1672.

In-12 de (4) ff. dont 1 frontispice gravé et 472 pp. Plein vélin souple, dos lisse. Reliure de l’époque.

132 x 73 mm.

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Séduisant exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.

Première édition imprimée à l’étranger, revue et corrigée, de ce traité de Charles Sorel, de nouveau réimprimé en 1974 puis en 1981. Barbier, Anonymes, I, 692 ; Brunet, V, 458; Willems 1866.

L’édition originale avait paru l’année précédente à Paris, également en 1 volume in-12.

« Ce traité ‘De la Connoissance des bons livres’, Paris, 1671, ou Amsterdam, 1672, in-12, contient quelques particularités qui le font encore rechercher » (Brunet).

« Les connaissances bibliographiques de Charles Sorel lui permirent d’écrire deux ouvrages fort utiles pour ceux qui s’intéressent à la littérature du XVIIe siècle : ‘La Bibliothèque française’ en 1664, puis ‘De la connaissance des bons livres’ en 1671. Il y dresse un panorama de la littérature française et livre ses propres analyses. » « Ni son siècle ni même la postérité n’ont mis en sa vraie place ce romancier, critique, érudit, historien français. Et ce pour plusieurs raisons dont la plus évidente est que Sorel n’a jamais signé ses œuvres » (Jacques Brosse).

Le volume contient quatre parties : De la connoissance des bons livres de nostre langueDe l’histoire & des romansDe la poësie Françoise, & des comédiesDe la manière de bien parler, & de bien écrire en nostre langue. Du bon stile, & de l’éloquence ; et du nouveau langage Français.

« Son dernier ouvrage, ‘De la connaissance des bons livres’ (1672), constitue en quelque sorte ‘l’art poétique’ de Sorel : ouvrage particulièrement intéressant car, en établissant la supériorité de la narration historique sur la fiction poétique, Sorel s’oppose à toute la tradition critique, d’inspiration aristotélicienne, qui dominait en Europe depuis un siècle, et qui a fourni les principes de l’esthétique classique. […] on y peut pêcher bien des passages intéressants et originaux, et ses réflexions en marge sont d’une grande importante pour qui veut connaître la vie intellectuelle de la première moitié du siècle. » Jacques Brosse.

En outre, une récente thèse sur Molière publiée par la Sorbonne relie 5 œuvres pour « La valorisation du naturel et la défense des peintures ‘d’après nature’ en littérature » :

La Clélie (1656-1660) de Scudéry,Les Nouvelles Nouvelles de Donneau de Visé, qui attribuent précisément le succès de la Clélie au fait d’avoir su « parler des choses du temps »,Un discours de Guez de Balzac, Du caractère et de l’instruction de la comédie,La préface du Roman comique (1666) de Furetière,Le traité De la connaissance des bons livres (1671) de Sorel.  

Provenance : ex libris manuscrit sur le titre daté de 1771.

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Auteur

SOREL, Charles