Paris, Jacques Josse, 1701.
– [Mit] : Kopie eines Briefes von Herrn Maigrot an Herrn Charmot, vom II. Januar 1699 in Paris im August 1700 empfangen. Sie zeigt die Falschheit dessen, was Pater le Comte über die alte Religion der Chinesen geschrieben hat. 1700.
– [Mit] : Folge des historischen Journals der in der Sorbonne abgehaltenen Versammlungen, um die Memoiren Chinas zu verurteilen.
In-12 von (2) Bl., 100 S.; II/ 88 S., Riss S. 25; III/ 45 S. Gebunden in marmoriertem braunem Kalbsleder mit goldgeprägtem Rücken, verzierte Kanten, gesprenkelt geschnittene Kanten. Einband der Epoche.
157 x 87 mm.
Edition originale de cette étude de la religion des Chinois par le successeur de Matteo Ricci à la tête de la mission jésuite en Chine.
De Backer & Sommervogel IV, 1932; Quérard V, p. 347.
« Les Directeurs du Séminaire des Missions Etrangères ont obtenu privilège de faire imprimer d’anciens Traités de divers Auteurs sur les cérémonies de la Chine. Le premier qu’ils font paraitre est celui du P. Longobardi, Jésuite, qui à son entrée dans ce Royaume-là lût les quatre Livres de Confucius, & remarqua que l’idée que divers Commentateurs donnaient de Xangti était opposée à la nature divine. Mais parce que les Pères de sa Compagnie, qui depuis longtemps faisaient la Mission dans ces Pays-là, lui avaient dit que Xangri était notre Dieu, il rejeta ses scrupules, s’imagina que la différence qui se trouvait entre le texte ainsi entendu, & les commentaires Chinois, ne venait que de l’erreur de quelque inerprete, & demeura treize ans dans cette pensée.
Après la mort du P. Mathieu Ricci, il fut chargé de tout le poids de cette Mission, & reçut une lettre du P. François Passio Visiteur du Japon, qui l’avertissait qu’en des Livres composés en Chinois par quelques-uns de leurs confrères, il y avait des erreurs semblables à celles des Gentils. Cet avis du P. Passio augmenta les doutes dont son esprit avait été autrefois partagé, & le porta à s’instruire de telle sorte qu’il pût découvrir la vérité.
Les fonctions de sa Charge l’ayant obligé depuis à aller à Pékin, il trouva le P. Sabathino de Urbis dans les mêmes scrupules, & s’en entretint avec lui. Pendant le cours de ces disputes le P. Jean Ruiz retourna du Japon, & arriva à la Chine avec un grand défi de voir ces difficultés éclaircies, & ces questions décidées […].
Les trois Jesuites travaillerent selon l’intention du P. Visiteur. Les Peres Pantoya, & Banoni prirent l’affirmative, & tâchèrent de prouver que les anciens Chinois avaient eu quelque connaissance de Dieu, de l’ame, & des Anges.
Le P. Sabathino prit la négative, & soutint que les Chinois n’ont point connu de substance spirituelle, distincte de la matière, & que par conséquent ils n’ont connu ni Dieu, ni Anges, ni ame raisonnable. Le P. Sabatino prit la négative, & soutint que les Chinois n’ont point connu de substance spirituelle, distincte de la matière, & que par conséquent ils n’ont connu ni Dieu, ni Anges, ni ame raisonnable. Le P. Sabathino envoya ces deux traités au P. Longobardi & aux autres Jésuites de la Chine, pour les examiner & pour en conférer avec les Létrés Chrétiens & avec les Gentils.
Au même temps le P. Ruiz en composa un entierement conforme au sentiment du P. Sabathino. Le P. Longobardi reçut dans la suite ces quatre traités, les lut, en confera avec ses confreres de la Chine, & avec les Mandarins Chrétiens, & jugea toujours que le sentiment des Peres Sabathino & Ruiz était le plus sur. Il en conféra encore depuis avec les Docteurs Gentils, & se trouvant parfaitement instruit, composa le traité dont je fais l’extrait.
Il y explique avant toutes choses la doctrine des Livres authentiques de la Chine, & après un examen exact du détail de ce qu’ils contiennent, il en conclut qu’il est évident que les Chinois n’ont jamais connu de substance spirituelle, distincte de la matière, comme sont Dieu, les anges, & l’ame raisonnable, & qu’ils ont connu seulement une substance universelle, immense, & infinie, d’où est émané l’air primitif, qui prenant différentes qualités, tantôt par le mouvement, & tantôt par le repos, devient matiere immediate de toutes choses.
Tout ceci montre clairement quels sont les esprits que les Chinois regardent comme des Dieux. Selon eux tout ce qui est & tout ce qui peut être vient du Taikie, qui renferme en soi la Li, qui est la matière premiere, ou la substance universelle de toutes choses ; & l’air primitif, qui en est la matiere prochaine. De la Li, en tant que Li, émanent la piété, la justice, la religion, la prudence, & la foi. De la Li qualifiée & unie avec l’air primitif, émanent les cinq élemens avec touts les figures corporelles ; de sorte que suivant la Philosophie Chinoise, toutes choses, phisiques et morales, sortent de la même source.
Les Chinois dès le commencement de leur Empire ont adoré les Esprits & leur ont offert quatre sortes de sacrifices. Le premier se faisait au Ciel ; le second à l’esprit des six principales causes, c’est-à-dire des quatre saisons, du chaud, du froid, du soleil et de la Lune, des étoiles, de la pluie & de la sècheresse. Le troisième aux esprits des montagnes & des rivieres, le quatrième aux esprits des Hommes illustres.
Les consequences que le P. Longobardi tire de ces principes, sont que tous les esprits que les Chinois adorent sont une même substance avec les choses auxquelles ils sont unis ; que tous ces esprits ont un principe ; qu’ils finiront avec le monde, que ces Esprits, ou Dieux, sont par rapport à leur être d’une égale perfection ; & enfin qu’ils sont sans vie, sans science, & sans liberté.
Le P. Longobardi, pour convaincre tout le monde que c’est là au vrai la doctrine des Chinois, rapporte les témoignages de leurs plus fameux Docteurs, qui enseignent qu’il n’y a point d’autres esprits que les choses naturelles.
Il prouve dans la 16e Abschnitt, dass die Gelehrten Atheisten sind, dass sie sich überzeugen, dass die Welt durch Zufall entstanden ist, dass das Schicksal alles regelt, und dass die Menschen nach ihrem Tod in die Leere des ersten Prinzips zurückkehren, ohne dass es irgendeine Belohnung für die Guten oder eine Bestrafung für die Bösen gibt; was er durch das bestätigt, was ihm von mehreren heidnischen Gelehrten und mehreren Christen in den Gesprächen, die er mit ihnen über dieses Thema hatte, offen zugegeben wurde. » (Le Journal des Savans, 1701, 147-149).
Nicolo Longobardi war Riccis Nachfolger als Generaloberer der Mission in China.
Er erhob Einwände gegen die Verwendung der konfuzianistischen Begriffe ‚Tian‘ (Himmel) und ‚Shangdi‘ (Souverän im Himmel), die Ricci als gültige Terminologie für die Predigt an die Chinesen bevorzugt hatte. Longobardis Anhänger waren besorgt, dass der katholische Katechismus durch eine konfuzianistische Interpretation verwässert werden könnte, sowie durch die anhaltende Verehrung der Vorfahren. Die Debatte wurde 1628 auf einem Kongress in Jiading gelöst, wo beschlossen wurde, dass die Verehrung der Vorfahren erlaubt sei (d.h., es war kein heidnischer Aberglaube), und die Verwendung konfuzianistischer Begriffe wurde verboten.
‚Dieses Werk wurde durch die Sorge der Leiter der auswärtigen Missionen übersetzt und gedruckt. Die Bibliothek des Königs besitzt ein Exemplar mit handschriftlichen Anmerkungen von Leibnitz‘ (Quérard).