London [Paris], 1757.
5 Bände in-8: I/ 1 Frontispiz, 1 freies Bild, 1 Porträt, xi S., 292 S., 22 nummerierte Abbildungen ; II/ 1 Frontispiz, 271 S., 22 nummerierte Abbildungen; III/ 1 Frontispiz, 195 S., 22 nummerierte Abbildungen, kleiner Riss im Rand der Platte 12 ohne Verlust; IV/ 1 Frontispiz, 261 S., 22 nummerierte Abbildungen; V/ 1 Frontispiz, 247 S., 22 nummerierte Abbildungen, kleines Loch im Rand der Platte 14 ohne Beeinträchtigung des Bildes. Insgesamt 5 Frontispize, 1 Porträt, 111 Abbildungen.
Voll rot Maroquin, Platten verziert mit einer feinen goldenen Spitze, Rücken mit einem prächtigen goldenen Dekor versehen, Titelschilder und Nummerierungen aus olivgrünem Maroquin, Goldschnitt an den Kanten, Innenschnörkel, goldene Schnitte. Aus der Bibliothek Charles Tennant (1976, Nr. 14), mit seinem Exlibris, dem eine ungeschriebene Figur am Anfang des Bandes I hinzugefügt wurde. Spitzenbindung der Epoche.
200 x 122 mm.
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Splendide exemplaire de tout premier tirage sur papier de hollande illustré de 5 frontispices, 1 portrait, 110 figures et 97 culs-de-lampe par Gravelot, Boucher, Cochin et Eisen.
« L’un des livres illustrés les plus réussis de tout le XVIIIe siècle. » (Cohen), parfaitement adapté au chef-d’œuvre de Boccace, écrit entre 1350 et 1355, dans lequel sont rassemblées cent nouvelles racontées en dix jours par sept femmes et trois jeunes hommes.
L’exceptionnelle variété des thèmes, du style et des idées fait du Décaméron une œuvre unique dans l’histoire de la littérature moderne.
L’influence du Décaméron sur la nouvelle européenne a été considérable, tant en Italie (de Giovanni Sercambi à Masuccio Salernitano, de Bandello à Firenzuola, Da Porto, Lasca…) qu’en France, où il a été traduit dès 1545 par Antoine Le Maçon. Elle est manifeste dans L’Heptaméron de Marguerite de Navarre. Les Contes de La Fontaine, comme on sait, reprennent quelques nouvelles – les plus lestes, ce qui n’a pas peu contribué à la réputation d’auteur grivois qui a longtemps pesé sur Boccace. Mais aucun de ses épigones ne l’a égalé dans la construction d’un véritable livre, doté d’une unité organique, ni dans la représentation de ce que, par référence à La Divine Comédie de Dante, la critique a appelé la « Comédie humaine ».
« Gravelot dessina l’ensemble de l’illustration avec une verve et un talent remarquables » (R. Portalis).
« Les dessins de ce joli livre, spirituels et délicatement ombrés de bistre, sont parmi ses meilleurs ; on sent que ces sujets gais lui conviennent ; quant au groupe d’enfants répandus dans les culs-de-lampe, ils sont tous gracieux, et il a réussi à faire de cet ouvrage, qui eut un très grand succès et se répandit rapidement, grâce à ses figures, en France, en Angleterre et en Italie, un des modèles du genre. »
Superbe exemplaire sur papier de Hollande revêtu d’éclatantes reliures de l’époque en maroquin rouge à dentelle, appartenant au premier tirage.
« Il a été fait plusieurs tirages de cette édition. Le premier, dont les épreuves sont les plus belles, ont les planches marquées au dos d’un paraphe imprimé ; c’est le plus recherché. » (cas du présent exemplaire).
De la bibliothèque Charles Tennant avec ex-libris.
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