CHARTIER, Alain Les Œuvres feu maistre Alain Chartier…

판매됨

첫 번째 라운드체 에디션 및 16세기에 모바일 알랭 샤르티에의 마지막 에디션입니다.
C 15세기에 알랭 샤르티에의 문학적 명성보다 큰 것은 없다. Ronsard까지의 프랑스 시인 중 contemporains 보다 더 많은 사람이 없었다… D Larousse, 프랑스 문학의 역사.

품절

SKU: LCS-17397 카테고리:

파리, 갈리오 뒤 프레, 1529.

소형 인-8: (12) 장, 페이지 번호가 인쇄된 360 페이지 ccclxvi (a-z8, &8, A-X8), 텍스트 내 목판화 8장. 극히 작은 벌레 구멍이 페이지 300 끝의 여백 부분에 있으며, 페이지 cccxxx에서 cccxlii까지의 여백에 극히 작은 벌레 굴이 있습니다. 빨간색 마로퀸, 금장 트리플 선이 판을 둘러싸고 있는 표지, 장식된 평범한 등, 올리브색 마로퀸으로 된 제목 부분, 모서리에 선, 내부에 롤링 장식, 금장된 테두리. 18세기 바인딩.

138 x 88 mm.

더 읽기

« Première édition collective sous le titre d’œuvres. » Rahir.

Parmi toutes les éditions du XVIe siècle, celle-ci est la plus désirable.

« Édition fort recherchée ». Tchemerzine.

Première édition en lettres rondes et dernière édition donnée au seizième siècle des Œuvres de Chartier.

« Elle est très recherchée comme tous les volumes formant la petite collection poétique publiée par le libraire Galliot du Pré environ l’an 1530, mentionne J.P. Barbier. Ces livres sont souvent rognés excessivement et se rencontrent en assez mauvais état, étant des exemplaires d’usage. »

Alain Chartier, né à Bayeux en 1385, notaire et secrétaire du roi, servit fidèlement le Dauphin, soit à la cour de Bourges, soit dans des ambassades en Allemagne et à Venise (1425), ou en Écosse (1428). Le Dauphin le récompensa en lui faisant obtenir, entre autres bénéfices, la cure de Saint-Lambert-des-Levées au diocèse d’Angers, un canonicat à Paris, un autre à Tours.

La première émotion qui fit de lui un poète fut la bataille d’Azincourt (1415).

« Il n’y a pas au XVe siècle de renommée littéraire plus grande que celle d’Alain Chartier. Nul poète français jusqu’à Ronsard n’a été plus admiré de ses contemporains. Si l’excès de cette gloire nous surprend, il faut avouer qu’Alain Chartier a laissé bien loin derrière lui tous ses prédécesseurs du XIVe siècle. Il se rattache à leur tradition, mais il donne à cette tradition une portée tout autre et un éclat nouveau ».

Tout imprégné de culture latine, Chartier écrit en une prose ferme, rythmique, qui s’élargit sans effort en harmonieuses périodes et atteint parfois à l’éloquence.

On se plaindrait même, à l’occasion, d’un excès de beau langage. Mais ce serait oublier les nécessités de l’heure : pour échapper au verbiage, à la phrase gauche et sans accent du XIVe siècle, le style avait besoin de cette rhétorique-là. Le dialogue, d’un intérêt si réel, est encore encadré dans la fiction banale d’un songe. C’est une dernière concession aux exigences traditionnelles. Un pas de plus et la littérature, rejetant les vieilles défroques et les oripeaux surannés, entrerait dans le vif de la vie contemporaine. » (Larousse – Histoire de la littérature française.)

« Ce qui porte à son comble sa réputation déjà grande, c’est la « Belle Dame sans merci » (1424), présente dans cette édition.

Le poète a perdu celle qu’il aimait et qui gît sous la lame où elle a emporté son cœur. Tout en promenant sa tristesse profonde, il rencontre une fête dans un verger, avec sonneries de menestrels et abondant repas, telle qu’on en voit dans les belles tapisseries du temps, par exemple celle de la Dame à la Licorne. A table, il remarque un amoureux de noir vêtu, qui s’efforce de dominer son sentiment. Il entre dans la danse, comme il y en a de si bien décrites dans les Œuvres du XIIIe siècle, mais restant toujours avec la même femme.

L’auteur, qu’on appelait alors l’acteur, suit le couple et, caché dans une treille, l’observe, écoutant les propos échangés entre lui et elle, dans le verger. En vain, celui-là tente d’émouvoir l’insensible qui proclame : « Je suis franche (libre) et franche je veux être, Sans moi de mon cœur dessaisir Pour en faire un autre le maître. » Elle l’envoie se pourvoir ailleurs, à quoi il ne saurait consentir : « Ah ! Cœur plus dur que le marbre En qui merci ne peut entrer. » Ce qui justifie le titre. Le couple se sépare et l’acteur-auteur de conclure par un éloquent huitain d’appel aux dames et aux demoiselles :

« Et vous, Dames et Demoiselles / Que jà nulle de vous ressemble, /

En qui honneur naît et s’assemble, / Celle que m’oyez nommer ci, /

Ne soyez mie si cruelles, / Qu’on appellera, ce me semble, /

Chacune ni toutes ensemble. / La belle dame sans merci. »

L’illustration se compose de 8 figures gravées sur bois.

« Les images sont charmantes, toutes placées dans de jolis encadrements ». (Jean-Paul Barbier, Ma bibliothèque poétique.)

Le volume s’achève sur le colophon indiquant que les Œuvres d’Alain Chartier ont été imprimées par Maître Pierre Vidoue pour Galliot du Pré « lan mil cccc xxix » à Paris.

Cette édition des Œuvres de Chartier ne se trouve plus en vélin de l’époque ni en reliure du XVIe siècle. Les plus beaux exemplaires sont en maroquin du XVIIIe siècle.

Superbe exemplaire, grand de marges (hauteur 138 mm contre 136 mm pour l’exemplaire Jean-Paul Barbier relié en maroquin rouge de Derome et décrit comme « très bel exemplaire à très grandes de marges) relié en beau maroquin rouge du XVIIIe 발렌티누아 공작 모나코의 오노레 III세(1720-1795)의 서명이 있는 도서관에서의 세기; 고스포드 경과 함께한 서명 (파리, 1882, n° 159); 애브디 경과 함께한 서명; 라그랑주의 후작과 함께한 서명. 같은 디자인의 빨간 모로코 가죽으로 제본된 마지막 예가 측면보다 더 짧았으며, 23,000 유로에 목록에 올라 판매되었습니다 (참조: 귀중한 원고와 책, Cat xxxvi – 2007, n° 12).

정보 줄여보기

추가 정보

Auteur

CHARTIER, Alain