기니에스, 크레티앵-루이-조제프 드 Voyages à Peking, Manille et l’Ile de France, faits Dans l’intervalle des années 1784 à 1801, par M. de Guignes, Résident de France à la Chine, attaché au Ministère des Relations extérieures, Corrspondant de la première et de la troisième Classe de l’Institut.

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1808년에 황실 출판소에서 인쇄된 중국에 대한 이 흥미로운 여행 이야기의 초판입니다.
200년 전 출판된 그대로 보존된 왕족 가문의 매우 아름다운 새 책 상태의 사본입니다.

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SKU: LCS-17435 카테고리: ,

파리, 제국 인쇄소, 1808.

텍스트 3권 중인-8 및 1골목 아틀라스: I/(2)장, lxiii 쪽, 439쪽; II/(2)장, 476쪽; III/(2)장, 488쪽. 아틀라스: (2) 장, 97판에 인쇄된 65점의 판화, 그 중 4개의 접이식 지도 포함.

당시의 전체 나무결 가죽에 제본되어 있으며, 매끄러운 등은 장식된 가짜 척추와 금도금된 악기 모양으로 꾸며졌습니다. 제목과 볼륨 번호는 빨간색과 갈색의 가죽으로 장식되었고, 도서관 라벨은 아래쪽에, 가장자리는 장식되었으며, 트리밍은 자스민 색입니다. 아틀라스는 텍스트 볼륨처럼 동일하게 장식되었지만 반가운판과 작은 벨벳 모서리로 제본되어 있습니다. 당시 제본작업.

텍스트: 197 x 118 mm – 아틀라스: 415 x 265 mm.

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Edition originale de ce passionnant récit de voyage en Chine.

Cordier, Sinica, 2351 ; Brunet, II, 568.

« Ouvrage très estimé orné de 97 belles planches : vues, costumes, cartes, etc. » Chadenat, 590.

Joseph de Guignes (1749-1845), orientaliste, sinologue et consul de France en Chine, séjourna 17 ans dans ce pays.

« M. de Guignes était de retour de ses voyages dès l’an 1801. Il était le fils d’un savant très célèbre pour ses connaissances de la Littérature Chinoise. M. de G. a été longtemps Résident de France à la Chine. Il a même voyagé de Canton jusqu’à Pekin et de Pekin à Canton par une autre route en 1794 et 1795 […] Voyons donc la connaissance que M. de Guignes a manifestée des caractères et de la Littérature Chinoise dans les trois tomes de ses Voyages… » (A. Montucci, Remarques philologiques sur les voyages en Chine de M. de Guignes).

« La Chine est de tous les pays celui dont les historiens et les voyageurs ont le plus diversement parlé. Sa religion, ses lois, ses mœurs, sa politique ont été successivement l’objet des assertions les plus contradictoires… Dans cette divergence d’opinions, les historiens étaient cependant restés d’accord sur deux points ; la haute antiquité, et l’extrême population de la Chine : M. de Guignes, auquel un séjour de dix-sept ans dans ces contrées, a sans doute acquis le droit d’avoir un avis sur ces questions importantes, réfute l’une et l’autre, avec d’autant plus d’avantage, que, versé dans l’étude de la langue chinoise, il se fait une autorité des historiens de cette nation. Je me permettrai cependant de peser ses preuves…

Le voyage à Pékin est divisé en trois parties ; dans la première, l’auteur donne un précis de l’histoire ‘ancienne’ de la Chine, à laquelle il aurait pu se dispenser de conserver cette épithète, puisqu’il essaie d’y prouver que la fondation de ce vaste empire, date seulement de la conquête des Tartars-Mogols, l’an 1279 de l’ère chrétienne.

La seconde partie a pour objet le voyage de M. de Guignes, à Pékin, et son retour à Kanton. La troisième, et la plus intéressante à tous égards, offre le recueil des observations qu’il a faites sur la nation chinoise pendant sa longue résidence. […]

Le voyage de Kanton à Pékin, n’est, à proprement parler, qu’un itinéraire ; mais l’auteur écrit sur les lieux, il parle des choses qu’il voit, il n’ajoute aucun ornement étranger aux objets qu’il décrit, et dans ce récit, tout simple qu’il est, le lecteur prendra une idée plus juste, plus entière de la Chine et de ses habitans, que dans ces relations de cabinet où l’imagination et l’esprit brillent presque toujours aux dépens de la vérité […]

On ne saurait donner trop d’éloges à la dernière partie de l’ouvrage de M. de Guignes, où se trouve la peinture la plus complète et la plus fidèle du gouvernement, des mœurs, des usages, du commerce et de l’industrie du peuple chinois. On y reconnait partout l’écrivain véridique, l’observateur judicieux qui, pour avoir avancé quelques idées systématiques, sur l’origine de cette nation, ne s’en croit pas moins obligé de rapporter avec exactitude les faits qui paraissent le plus évidemment contredire l’opinion qu’il adopte.

[…] Je ne craindrai pas d’affirmer que de toutes les relations publiées jusqu’ici sur ces contrées lointaines, celle de M. de Guignes est la plus propre à faire connaitre et apprécier l’état actuel physique et moral de la Chine et de ses habitans.

L’atlas, joint à cet ouvrage, lui donne encore un nouveau prix. Les 93 gravures qu’il renferme, et dont les dessins ont été pris sur les lieux, par M. de Guignes lui-même, ne laissent rien à désirer pour la grâce de la composition et la vérité des détails. L’exécution fait honneur au burin de M. Deseve. Annoncer que cet ouvrage sort des presses impériales, c’est faire l’éloge de la partie typographique…

On doit de vifs remerciements à l’autorité et aux amis de l’auteur dont les conseils de publier cet ouvrage ont enrichi l’histoire des voyages d’un ouvrage qui ne peut manquer d’y obtenir un rang très distingué ». (Mercure de France, 1809, vol. 35)

Une soixantaine de pages de l’ouvrage sont consacrées aux Philippines et à l’Ile de France.

L’atlas comporte 97 estampes finement gravées par Desève d’après les dessins de l’auteur figurant des monuments, vues, festivités, bateaux, costumes, plantes, divinités, notations musicales, etc.

Très bel exemplaire d’une grande fraicheur, uniformément relié à l’époque, provenant d’une famille princière.

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추가 정보

Auteur

기니에스, 크레티앵-루이-조제프 드

Éditeur

Paris, de l’Imprimerie Impériale, 1808.