BRUEGHEL La Force

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Premier tirage de ce chef d’œuvre de Brueghel.

Anvers, 1559-1560.

Brueghel L’Ancien, Pieter. Fortitudo [La Force].

Anvers, 1559-1560.

Gravure au burin. Légende en latin. Très belles marges.

223 x 288 mm (330 x 255 mm avec les marges).

Premier tirage de cette superbe estampe tirée de la suite des sept vertus publiée en 1559-1560.

Leeber, 36 ; The new Hollstein Dutch & Flemish etchings, engravings and woodcuts, 1450-1700, 18 ; Van Bastelaer, 137; Sellink, 92; Klein, 53.

Gravure de la Force, l’une des 7 vertus, par Philippe Galle d’après un dessin de Pieter Brueghel l’Ancien, éditée par Hieronimus Cock.

De toute rareté avec de si belles marges.

Cet extraordinaire chef-d’œuvre de Pieter Brueghel gravé au burin et intitulé Fortitudo (la Force) porte l’adresse de l’éditeur Jerome Cock.

Elle est d’un puissant tirage.

Avant d’être peintre, Brueghel est dessinateur.

« C’est comme élève de Pierre Coecke qu’en 1551 Peter Brueghel est reçu dans la gilde anversoise. Puis, selon l’usage établi chez les peintres flamands, au moins depuis Jean Gossart, une quarantaine d’années auparavant, le jeune ‘Franc-maître’ part pour l’Italie, où au lieu, comme ses contemporains Lambert Lombart, Frans Floris, d’interroger les œuvres de Léonard de Vinci, de Michel Ange, de Raphael, ou plus récentes des derniers grands Vénitiens Tintoret et Titien, il fuit les vieilles pierres, les colonnes et les imposantes fresques pour dessiner dans la campagne romaine, précurseur en cela des modernes paysagistes. Si nous ne connaissons pas l’itinéraire certain du voyage de Brueghel en Italie, qui lui fit peut-être traverser la France, du moins nous en est-il resté bien mieux encore : ses premiers dessins connus. Que l’on ne se méprenne pas sur ce mot de dessins, ce ne sont nullement des croquis. Non seulement les dessins très complets qui jalonnent toute sa carrière furent presque tous destinés à être fidèlement reproduits par la gravure, mais encore à partir de ses premiers dessins, datés de 1552 et 1553, faudra-t-il attendre jusqu’à 1559 pour voir apparaitre sa première œuvre peinte.

Sans que l’on puisse conclure qu’il n’avait rien peint avant cette date, il n’en est pas moins évident que le dessin, tel qu’il l’entendait, lui était un moyen d’expression suffisant et complet. Revenu d’Italie en 1554, c’est de nouveau à Anvers qu’il se fixe et travaille pour Jérôme Cock, ancien peintre, établi, avec son frère Mathys, éditeur et marchand d’estampes, à l’enseigne des ‘Quatre Vents’. … 

Datée de 1559, la plus ancienne de ses peintures, les ‘Proverbes’ flamands, mêle déjà la rusticité à l’étrange. A d’autres proverbes imagés, succède le ‘Combat entre Carnaval et Carême’, également de 1559, d’une veine encore foncièrement populaire, bien que débouchant déjà sur le fantastique par l’entreprise du burlesque. Avec la Chute des Anges rebelles, s’ouvre la production purement fantastique de Brueghel, si directement inspiré de Jérôme Bosch.» Jacques Busse.

The iconic suite of the seven engravings of the virtues by Pieter Bruegel is perhaps one of his most famous works to date.

It is an astounding series with each print revealing more and more of Bruegel’s limitless sensibility of religious and moral scenes.

Each work is a masterpiece in itself, making this rare and complete series of seven a fantastic suite to have in any collection.

According to Manfred Sellink (2007), “Like the Sins, the Virtues are not an arbitrary selection of attributes, but consist of the three Theological Virtues (Faith, Hope and Charity) and four Cardinal Virtues (Justice, Prudence, Fortitude and Temperance), canonized in medieval times…Bruegel’s representations of the Virtues are starkly realistic. This is not to say that they reflect the world Bruegel lived in, but that the architecture, costumes, miseen-scène and ‘stage props’ would have been familiar to his contemporaries“.

Created between 1559 and 1561, Pieter Bruegel sought to make this suite of Seven Virtues as a sequel to his previous Seven Deadly Sins. They were originally a series of seven preparatory drawings, only to be engraved by Philips Galle and later published by Hieronymus Cock. Most of these works have been printed on fine, watermarked paper.

Fortitude (Latin Fortitudo) is represented as a courageous angel, standing upon the neck of evil as she tethers the chain around his neck. Nothing seems to distract her, amidst the brewing and tumultuous scene of men in the background, conquering their evil vices. It is splendidly engraved, with fruitful detail and endless action. Featuring the Gothic P with Flower watermark (Br. 8641).

Two lines of Latin in lower margin: animum vincere, iracundiam cohibere caeteraq[ue] vitia et affectus cohibere vera fortitudo est. (To conquer one’s impulses, to restrain anger and the other vices and emotions: this is the true fortitude).

« Mort en 1569, Peter Brueghel fut, après Jérôme Bosch, mort en 1516… la grande figure du XVIe siècle flamand, solidement et clairement situé entre le siècle des Van Eyck, Van der Weyden, Memling, se prolongeant en Quentin Metsys et le siècle de Rubens et des Baroques » Jacques Busse.

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BRUEGHEL