A Leide, J. de Wetstein et à Amsterdam, Z. Chatelain & Fils, 1761.
In-folio de (10) ff. dont 1 portrait de l’auteur et 1 frontispice, 385 pp. et 24 planches à pleine page hors texte. Relié en plein cuir de Russie rouge de l’époque, roulette feuillagée dorée encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, coupes décorées à froid, tranches dorées. Reliure russe de l’époque.
345 x 250 mm.
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Rare édition augmentée, l’une des plus belles, du plus célèbre livre de Fénelon.
La présente édition, largement augmentée, fut exécutée à partir de celle imprimée à Amsterdam en 1734 et considérée comme la plus belle du livre de Fénelon. Elle présente un intérêt tout particulier puisque certaines des « pièces supprimées de l’édition de 1734 y ont été réimprimées ». (Cohen, 382)
Notre exemplaire possède ainsi un Chapitre de la généalogie de Fénelon (6 pp.) ainsi qu’un Examen de conscience pour un Roi (32 pp.) qui paraissent ici pour la première fois.
Elle est ornée d’un frontispice par Picart gravé par Folkéma, d’un fleuron sur le titre par Dubourg gravé par Tanjé, d’un portrait de Fénelon gravé par Drevet d’après Vivien, de 24 figures par Debrie, Dubourg et Picart gravées par Bernaerts, Folkéma, V. Gunst et Surugue, de 24 vignettes par Dubourg gravées par Duflos, Folkéma et Tanjé, et de 21 culs-de-lampe par Debrie et Dubourg gravés par Duflos et Schenk.
Télémaque est une œuvre de circonstance dans toute l’acception du terme. On sait, en effet, qu’en 1689, Fénelon devint le précepteur des trois fils du Grand Dauphin. Il dut s’occuper surtout du duc de Bourgogne, le plus difficile d’entre eux, qui se trouvait être en même temps l’héritier de la couronne. « C’est dans ‘l’Odyssée’ d’Homère qu’il a puisé son sujet. Faisant fond sur le livre quatrième, il y choisit le héros le plus propre à intéresser son élève : le jeune Télémaque, fils d’Ulysse, que l’on voit entreprendre un voyage périlleux afin de retrouver son père dont l’absence menace de causer de graves désordres dans le royaume. »
Précieux exemplaire, imprimé sur grand papier de Hollande de format in-folio, revêtu en Russie d’une séduisante reliure de l’époque en maroquin rouge aux armes de Sophie-Dorothée-Marie, Princesse de Wurtemberg, appelée en Russie Maria Féodorovna. Dorothée-Sophie-Augusta de Wurtemberg (1759-1828), seconde femme du tsar Paul Ier, qu’elle épousa en 1776, prit alors le nom de Maria Féodorovna, en embrassant la religion orthodoxe. Elle est la mère du tsar Alexandre Ier.
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