PRIESTLEY, Joseph (1733-1804) / NOLLET, Abbé (1700-1770). Histoire de l’électricité, Traduite de l’Anglois de Joseph Priestley avec des Notes critiques. Ouvrage enrichi de Figures en Taille-Douce.

Prix : 15.000,00 

L’Abbé Nollet (1700-1770) était alors « maître de physique des Enfants de France ».
Le superbe exemplaire – en édition originale –relié en maroquin de l’époque aux armes du Comte d’Artois, futur Charles X, alors âgé de 14 ans.

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Paris, Chez Herissant le fils, 1771.

3 volumes in-12 de : I/ xlvi pp., (1) f. d’errata et d’Avis au relieur, 432 pp. ; II/ (2) ff., 531 pp., (1) p. d’errata, 1 planche dépliante hors-texte ; III/ (2) ff., 474 pp., (3) ff., 8 planches dépliantes hors-texte.

Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, fleurs-de-lys aux angles, armoiries au centre, dos à nerfs ornés de fleurs-de-lys, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, tranches dorées. Reliure de l’époque.

166 x 95 mm.

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Edition originale française très appréciée, ornée de neuf planches gravées repliées.

Connu pour ses travaux de chimiste et de physicien, on attribue à Joseph Priestley la découverte de l’oxygène qu’il a isolé dans son état gazeux. C’est en 1774 que Priestley produisit pour la première fois de l’oxygène. Cependant, en tant que partisan de la théorie phlogistique, il nomma ce nouveau gaz « air déphlogistiqué », et ne se rendit pas compte de l’importance de sa découverte. Carl Wilhelm Scheele, lui aussi partisan du phlogistique, revendiqua la découverte de l’« oxygène », mais il devait revenir au chimiste français Antoine Lavoisier, père de la chimie moderne et démystificateur de la théorie du phlogistique, d’identifier le nouveau gaz par son poids spécifique et de donner à l’oxygène son nom.

De son vivant, la réputation scientifique de Priestley résulte de sa « découverte » de l’eau gazeuse, de ses traités sur l’électricité et de ses études sur les différents « airs » (gaz), le plus connu étant celui qu’il baptise « l’air déphlogistiqué » (oxygène).

L’Abbé Nollet est parmi les invités des salons littéraires de Sceaux et des fêtes des Grandes Nuits de Sceaux, que donne la duchesse du Maine, dans le cercle des Chevaliers de la Mouche à Miel, au château de Sceaux.

De 1730 à 1732, il est associé aux recherches du surintendant du Fay, spécialiste de l’électricité, l’un des deux plus grands électriciens du début du XVIIIe siècle avec l’Anglais Stephen Gray.

Prenant connaissance des observations de Maimbray en 1747 – expérience princeps d’électroculture, Nollet, qui étudiait alors la capillarité, se décide à étudier l’effet de l’électricité sur la végétation.

Nollet, qui, en outre, avait découvert l’osmose en 1748, se heurte d’abord à Thomas-François Dalibard, puis à Benjamin Franklin sur la théorie de l’électricité et surtout sur la paternité de la découverte de l’origine électrique de la foudre.

A partir de 1758, il prend le titre et la fonction de maître de physique des Enfants de France, ce qui a pour effet d’installer définitivement la physique expérimentale à la cour de France.

Mort le 24 avril 1770, cette « Histoire de l’électricité » publiée quelques mois après sa mort sera l’une de ses toutes dernières œuvres scientifiques.

Très bel exemplaire relié en maroquin de l’époque aux armes de Charles Philippe de France, Comte d’Artois, futur Charles X (1757-1836) (avec son rare premier fer : écartelé de France et d’Artois, portant, aux 2 & 3, d’azur semé de fleurs de lys d’or, au lambel de gueules (Olivier, 2540)), alors âgé de 14 ans.

De la bibliothèque A. de Grateloup, avec ex-libris manuscrits en pages de garde.

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Informations complémentaires

Auteur

PRIESTLEY, Joseph (1733-1804) / NOLLET, Abbé (1700-1770).

Éditeur

Paris, Chez Herissant le fils, 1771.