Paris, Alphonse Lemerre, 1869.
In-16 de (2) ff., 54 pp., (1) f. Relié en plein veau glacé rose, triple filet doré d’encadrement sur les plats, dos à nerfs finement orné de motifs dorés et de fleurs mosaïquées en maroquin vert, double filet doré sur les coupes, filets dorés intérieurs, tranches dorées sur témoins, couvertures imprimées conservées. Reliure signée M. Godillot. Etui.
153 x 90 mm.
Lire plus
Édition originale du chef-d’œuvre de Verlaine, extrêmement rare et recherchée, tirée à 360 exemplaires. Carteret, II, 418 ; Clouzot, p. 266 ; Vicaire, VII, c. 990.
Verlaine supporta seul les frais d’impression de ce deuxième ouvrage.
Les critiques virent dans Les Fêtes galantes l’œuvre d’un dilettante presque « décadent », épris d’art pur, de sensations exquises et de raffinements précieux. « S’inspirant des peintres de Fêtes galantes du XVIIIe siècle, et de Watteau en particulier, Verlaine révèle dans ses transpositions musicales la subtilité de son art et les tendances profondes de son tempérament ».
Certains des poèmes du recueil avaient déjà paru dans l’Artiste et la gazette rimée.
Le recueil suscita peu d’échos du public mais des éloges enthousiastes des auteurs contemporains. Théodore de Banville y vit « le petit livre d’un magicien » (Le National, 19 avril 1869). Victor Hugo écrivit à Verlaine, le 16 avril 1869 : « Vous êtes un des premiers, un des plus puissants, un des plus charmants, dans cette nouvelle légion sacrée des poètes que je salue et que j’aime, moi, le vieux pensif des solitudes ».
Exemplaire très pur, à toutes marges, du chef-d’œuvre de Verlaine, l’une des œuvres phares de la littérature du XIXe siècle.
Voir moins d'informations