Batavorum, apud Franciscum Hackium et Amstelodami, apud Lud. Elzevirium, 1648.
In-folio de (6) ff. y compris le frontispice gravé, I/ De medicina brasiliensi libri quatuor : 122 pp. et (1) f. d’index ; II/ Historiae rerum naturalium Brasiliae, libri octo : (4) ff., 293 pp. et (7) pp. d’index. Quelques rousseurs et qq. discrètes galeries de vers sans gravité. Relié en peau de truie estampée à froid sur ais de bois, dos à nerfs. Reliure de l’époque.
365 x 230 mm.
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Édition originale de l’un des plus beaux livres du XVIIe siècle sur l’histoire naturelle du Brésil, ornée de 429 gravures sur bois dans le texte dépeignant la flore, la faune : animaux, poissons, insectes et des scènes de la vie quotidienne. Borba de Moraes 675-6 ; Garrison-Morton 2263-1 et 5303 ; Hunt 244 ; Nissen BBI 1533 ; Willems 1068 ; Leclerc 1634.
L’éditeur Laet ajouta un chapitre sur le nord-est du Brésil et donna une description des indiens Tapuia et le vocabulaire Tupi.
« Recueil estimé donnant un extrait de la grammaire Brésilienne du P. Joseph de Archieta et un vocabulaire Brésilien latin par En. De Moraes. » (Leclerc)
“First edition of this ‘pioneer work on tropical medicine’ (Garrison-Morton) and of what was until the nineteenth century, ‘the only illustrated work on Brazilian natural history’ (Borba de Moraes)”.
Guillaume Pison accompagna le prince de Nassau dans son voyage au Brésil, emmenant avec lui deux jeunes savants allemands, Marggrav et Kranitz, pour l’aider dans ses recherches d’histoire naturelle. Les découvertes de Pison et Marggrav furent publiées par Laet sous le titre commun de ‘Historia naturalis Brasiliae’, Leyde, 1648, un vol. in-fol. L’ouvrage de Marggrav forme plus des deux tiers du volume. De medicina Brasiliensi libri quatuor, tel est le titre spécial de l’ouvrage de Pison. Le premier livre traite de l’atmosphère et de la nature du pays en général ; le deuxième des maladies endémiques ; le troisième, des poisons et des remèdes, avec neuf dessins ; le quatrième, plus considérable que les trois autres ensemble, des vertus des plantes, avec cent dix dessins.
Pison a fait connaitre plus de cent plantes nouvelles, et il est un de ceux qui ont donné les premiers détails un peu étendus sur la canne à sucre et la fabrication du sucre. Nous devons surtout rappeler que c’est lui et Marggrav qui ont les premiers rapporté en Europe et décrit l’Ipecacuanba (Psychotria emetica), qui fut dès lors adopté en médecine. Enfin, son style n’est pas indigne de cette belle période de la latinité moderne.
Précieux exemplaire d’une grande pureté conservé dans sa superbe reliure en peau de truie estampée à froid sur ais de bois.
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