Paris, G. Charpentier et Fasquelle, 1892.
In-12 de (2) ff. (faux-titre et titre), 636 pp. Feuillet blanc final non conservé, 1er et dernier ff. brunis. Plein maroquin rouge, dos à nerfs orné de filets à froid, double filet or sur les coupes, large encadrement de maroquin rouge orné de sept filets dorés sur les doublures, tranches dorées sur témoins, couvertures jaunes imprimées et dos conservés. Reliure signée René Aussourd.
182 x 118 mm.
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Edition originale, l’un des 330 précieux exemplaires sur papier de Hollande.
Clouzot, p. 279.
« Il a été tiré 5 exemplaires sur peau de vélin, 33 sur japon et 330 sur hollande » (Carteret, II, 488).
La Débâcle est l’avant-dernière œuvre de la série des Rougon-Macquart, une large fresque littéraire composée de vingt romans publiés entre 1871-1893.
« Cette œuvre d’Emile Zola, publiée à Paris en 1892, fait partie du cycle des ‘Rougon-Macquart’ et se situe entre ‘l’Argent’ et ‘le Docteur Pascal’. Au cours de la guerre franco-prussienne de 1870, sont amenés à vivre côte à côte le soldat Maurice Levasseur et le caporal Jean Macquart. Type du fils de bourgeois, Maurice supporte mal la discipline militaire et ressent de l’antipathie pour Jean qui, en bon paysan, se montre fidèle à son devoir, comprend la nécessité d’une saine morale et ne refuse à personne son aide. L’action se déroule pendant les jours confus de la campagne qui aboutit à Sedan et à la défaite de la France ; mais, au moment de la chute du régime impérial, restent pourtant solides les tenaces et héroïques vertus du peuple que Jean incarne […]. L’œuvre, construite avec une certaine recherche dans ses parties idéologiques, contient des pages vigoureuses sur la guerre ; elle est un témoignage sur les luttes et les contradictions qui agitèrent le peuple français au lendemain de la guerre de 1870 et, à ce point de vue, elle est parmi les plus saillantes du cycle entier ». (Dictionnaire des Œuvres, II, 217).
« Vingt volumes paraissent de 1871 à 1893, de ‘la Fortune des Rougon’, roman des originales, de la famille et du Second Empire, à ‘la Débâcle’ (1892) et au ‘Docteur Pascal’, qui ferment le cycle, le premier sur le plan historique et social, le second sur le plan familial. […] Mais les romans ne se contentent pas de transposer, souvent par l’utilisation du mythe, les grands changements de structure de la seconde moitié du XIXe siècle. Ils plongent, au-delà des apparences, dans les zones obscures des êtres, explorent vertiges, pulsions, coup de folie de la “bête humaine”. » En Français dans le texte, 296.
Précieux exemplaire numéroté sur papier de Hollande, celui-ci portant le n°168, à grandes marges car conservé non rogné et avec de nombreux témoins dans son éclatant maroquin rouge de René Aussourd avec les couvertures jaunes imprimées.
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