Paris, Levavasseur et Urbain Canel, 1830.
2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ xxxv pp., (2) ff., 328 pp (mal chiffrées 332). ; II/ 352 pp. Passages biffés à l’encre pp. 86 et 107 du tome 1, pp. 239 et 241 du tome 2 déchirées sans manque. Demi-veau cerise, dos lisses ornés en long, tranches marbrées. Reliure de l’époque signée de Ledoux.
200 x 128 mm.
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Édition originale « rare et recherchée » (Clouzot, p. 19) qui peut être considérée comme la première œuvre de Balzac si on néglige la série de ses romans de jeunesse qui parurent d’ailleurs sous des pseudonymes.
Carteret, I, p.58 ; Destailleur, 1363.
« Le ton de ‘la Physiologie’ est fort différent de celui des premiers ouvrages de la ‘Comédie humaine’, Balzac se veut brillant, spirituel, paradoxal ; il ambitionne visiblement de devenir un écrivain à la mode. Dans une introduction d’un style facétieux, l’auteur explique la genèse de son œuvre.
Ce sont les paroles prononcées par Napoléon devant le Conseil d’Etat, à propos du mariage, lors de la discussion qui précéda l’élaboration du « Code Civil », qui portèrent Balzac à la méditation sur ce sujet ».
« On trouve au tome II, Méditation XXV, chapitre 1er, à la cinquième ligne, pages 207 à 210, une composition typographique incohérente, énigmatique, sorte de fantaisie dans le genre de Sterne, et dont Balzac donne, tome II, page 347, une explication pleine d’humour. » (Carteret, I, p.58)
Ce livre est le plus souvent simplement relié à l’époque, indique Clouzot.
Précieux exemplaire conservé dans sa reliure signée de l’époque, condition des plus rares.
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