A Lausanne, et se trouve à Lyon chez L. Rosset et à Paris chez Le Jay, 1772.
In-8 de viii pp., 350 pp., (1) f. de table, (1) f. d’errata, 3 planches dépliantes. Pte. mouillure sans gravité en marge sup. Conservé à toutes marges, broché et non rogné. Brochure de l’époque.
217 x 135 mm.
Édition originale de la plus grande rareté de ce mémoire sur l’art de faire les vins de Provence.
Simon, Bibliotheca Gastronomica, 1315 (Paris) ; Simon, Vin, 16 ; Dartois, II, 476 (Paris). Inconnu de Vicaire, Bitting, Schraemli.
Le présent exemplaire appartient au premier tirage, paru avant que les fautes listées dans l’errata ne soient corrigées.
« Cet excellent ouvrage remporta le prix de l’Académie de Marseille en 1770. Outre une étude sur les cépages rouges et blancs implantés en Provence, l’auteur y a ajouté une dissertation sur les moyens employés pour renouveler une vigne, une dissertation sur les usages économiques des différentes parties de la vigne et une dissertation sur les vaisseaux propres à contenir, à perfectionner le vin, et sur les objets qui y ont rapport.
François Rozier, né à Lyon en 1734, fut un agronome célèbre. Successivement docteur en théologie, directeur de l’école vétérinaire de Lyon, il fut aussi curé constitutionnel sous la Révolution, et membre d’un grand nombre de Sociétés de botanique. Il mourut en 1793, tué dans son lit par une bombe.
Simon 1315 – Lambert 381 – Inconnu de Vicaire, Bitting, Schraemli. »
(Oberlé, Les Fastes de Bacchus et de Comus, n°936)
« En 1796, l’Académie de Marseille proposa la solution de cette question : ‘Quelle est la meilleure manière de faire et de gouverner les vins de Provence, soit pour l’usage, soit pour les transporter par mer ?’. Rozier concourut ; son Mémoire plein de vues nouvelles et de faits importants fut couronné. Cette dissertation, sur l’art de faire le vin, est tout entière basée sur les expériences de son auteur ; c’est un vrai manuel pour les propriétaires de vignobles dans le Midi.
Ce Mémoire, d’abord imprimé dans le recueil des travaux de l’Académie de Marseille, fut ensuite réimprimé en 1772, avec trois dissertations du plus grand intérêt : la première, sur les moyens employés pour renouveler une vigne ; la seconde, sur les usages économiques des différentes parties de al vigne ; et la troisième, sur les vaisseaux propres à contenir, à perfectionner le vin, et sur les objets qui y ont rapport. » (A. de Boissieu, Eloge de l’Abbé Rozier, p. 13)
L’illustration se compose de trois planches gravées dépliantes in fine montrant des instruments œnologiques.
Ce livre très rare manque à presque toutes les collections et les rares bibliographies qui le citent ne connaissent pour la plupart que le tirage de Paris paru postérieurement sans le feuillet d’errata.
Précieux exemplaire conservé tel que paru, à toutes marges, broché et non rogné.