Paris, A. Nepveu, Libraire, 1814.
6 volumes grand in-16 de : I/ (2) ff., xvi pp., 202 pp., (1) f., 11 planches hors texte dont 1 dépliante et 2 sur double-page ; II/ (2) ff., 226 pp., (1) f., 16 planches dont 1 dépliante et 12 sur double-page ; III/ (2) ff., 254 pp., (1) f., 19 planches dont 1 dépliante et 8 sur double-page ; IV/ (2) ff., 206 pp., (1) f., 14 planches dont 1 dépliante et 1 sur double-page ; V/ (2) ff., 249 pp., (1) f., 14 planches dont 1 dépliante ; VI/ (2) ff., 269 pp., (1) f., 10 planches.
Maroquin rouge à grain long, filets dorés et fine roulette florale encadrant les plats, dos lisses ornés, tranches dorées, étui commun. Reliure de l’époque de P. Chilliat.
133 x 80 mm.
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Edition originale de l’un des plus rares Voyages de Breton de La Martinière ornée de 84 planches gravées et mises en couleurs, dont 28 repliées ou sur double-page (frontispice du tome III postérieur).
Encouragé par les suffrages du public, l’éditeur de La Chine en miniature, des Mœurs des Ottomans et de la Russie, a cru devoir donner une suite à cette collection déjà assez considérable – elle se compose maintenant de 24 volumes, en y comprenant l’Égypte, et de 30 si l’on veut y joindre les Voyages pittoresques en Perse et dans l’Inde, publiés par M. Langlès, dans le même format et avec de charmantes gravures.
L’Égypte, cette contrée dont les monuments attestent l’antique splendeur, dont les mœurs anciennes et les mœurs nouvelles n’ont cessé d’offrir le plus piquant contraste avec celles des autres peuples ; où le nom français a laissé de si glorieux souvenirs et sur laquelle enfin le grand et magnifique ouvrage entrepris au frais du Gouvernement, appelle en ce moment le plus vif intérêt ne pouvait manquer de fixer son choix.
« Sans négliger M. de Volney, Savary, Bruce, Norden, Shaw, Niébuhr et Pocock, dont j’ai eu sous les yeux les relations originales ; j’ai principalement puisé aux sources les plus récentes.
Le Voyage pittoresque de Monsieur Louis Mayer, peintre attaché à Sir Robert Ainslie, ancien ambassadeur d’Angleterre près la Porte Ottomane, a servi en quelques sortes de base à mes descriptions. J’ai tiré aussi de grand secours des ouvrages non encore traduits de M. Parsons, ancien consul d’Angleterre à Alep, et de l’érudit et spirituel Monsieur Clark. »
Aux 49 gravures empruntées de l’ouvrage anglais, des Voyages de Lord Valencia, de Norden et de Niébuhr, l’éditeur en a réuni 35 d’après des dessins originaux et inédits. Plus de la moitié de ces 35 dessins sont de Monsieur Marcel qui les a faits lui-même, ou fait faire sur les lieux, et les a rapportés en France avec une foule de curiosités égyptiennes. Les autres sont de Monsieur Rosset, sculpteur Lyonnais, qui a visité l’Égypte quelques années avant l’expédition. C’est à M. Marcel que doit sa célébrité, cette Pierre de Rosette, cette inscription en trois idiomes, à l’aide de laquelle on percevra peut‑être un jour les ténèbres qui couvrent est l’ancien alphabet égyptien vulgaire et la langue même des hiéroglyphes.
Superbe exemplaire relié en maroquin de l’époque signé de Chilliat, célèbre relieur qui exerçait sous l’Empire au 2 rue de la Parcheminerie à Paris.
Ce type d’exemplaires est rare.
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