STENDHAL, Henri Beyle La Chartreuse de Parme par l’auteur de Rouge et Noir.

Prix : 75.000,00 

L’un des plus beaux exemplaires répertoriés de l’édition originale de La Chartreuse de Parme « très rare et extrêmement recherchée » (Clouzot), plus grand de marges que l’exemplaire vendu 95 000 € en septembre 1986, il y a 35 ans.
Paris, 1839.

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UGS : LCS-18026 Catégorie :

Paris, Ambroise Dupont, 1839.

2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff. pour le faux-titre et le titre, 402 pp., pte tache en marge de la p. 379 ; II/ (2) ff. pour le faux-titre et le titre, 445 pp.

Demi-veau glacé fauve avec petits coins de vélin vert, dos lisses ornés de filets dorés et noirs, pièces de titre et de tomaison noires, non rogné. Etui. Reliure de l’époque.

218 x 134 mm.

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Edition originale imprimée sur vélin fort, de l’un des romans les plus convoités du XIXe siècle.

Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique, 358 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 458 ; Picot, Catalogue du baron Rothschild, 1584.

« Très rare et extrêmement recherché. Généralement fort simplement relié à l’époque. Souvent piqué. ». (Clouzot).» Clouzot, 257.

Balzac publia dans la Revue parisienne du 25 septembre 1840 un article élogieux sur Stendhal et son livre : ‘M. Beyle a fait un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre. Il a produit, à l’âge où les hommes trouvent rarement des sujets grandioses et après avoir écrit une vingtaine de volumes extrêmement spirituels, une œuvre qui ne peut être appréciée que par les âmes et par les gens vraiment supérieurs. Enfin, il a écrit le Prince moderne, le roman que Machiavel écrirait, s’il vivait banni de l’Italie au dix-neuvième siècle’.

Stendhal rêvait de tirer un roman de la vie d’Alexandre Farnèse (1468-1549) ; il travaillait aussi à un récit de la bataille de Waterloo.

Son œuvre prend forme le 3 septembre 1838 quand il décide de transporter au XIXe siècle les événements que lui a révélés la chronique italienne, ainsi son héros sera à Waterloo et Stendhal pourra se livrer à une satire de l’absolutisme en peignant une petite cour italienne vers 1820.

Le roman sera rédigé en 7 semaines en novembre et décembre 1838.

« Dans cette ‘Chartreuse de Parme’ Stendhal excelle à traduire tout son idéal d’art et de vie, le mirage désormais lointain de la gloire et de l’épopée napoléonienne, la passion de l’aventure, l’amour très profond pour l’Italie contemporaine et pour l’Italie si admirée de la Renaissance mais surtout l’amour de l’amour.

Les analyses psychologiques raffinées, la rigueur obstinée et précise du style, les considérations philosophico-morales, tout est transfiguré dans le rare bonheur d’une vision lyrique qui atteint dans les meilleures pages à la pureté rythmique d’un chant. »

Elle prend place à présent dans la littérature française comme un des livres phares de la littérature du XIXe siècle et comme l’extrême aboutissement de la psychologie si raffinée du XVIIIe siècle.

Les bibliographes sont unanimes à souligner la grande rareté de cette édition originale en belle condition.

L’un des plus beaux exemplaires répertoriés, immense de marges (hauteur : 218 mm), revêtu d’une très élégante reliure en demi-veau glacé fauve de l’époque.

Il faut remonter à septembre 1986, il y a 32 ans, pour trouver un exemplaire de cette élégance, mais plus court de marges (hauteur 207 mm contre 218 mm ici). Reproduit dans le catalogue de la Librairie François Ier de 1986 sous le n°155, il fut alors vendu 620 000 FF (soit 95 000 € il y a 35 ans).

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Informations complémentaires

Auteur

STENDHAL, Henri Beyle