Paris, Madame Charles-Béchet, 1835.
In-8 de 361 pp., (7) pp. Conservé broché, non rogné.
217 x 146 mm.
Rare exemplaire sur papier de couleur, broché, à toutes marges, avec sa couverture d’origine.
Vicaire I, p. 196 ; Clouzot p. 21 ; Carteret, I, 68-69; Talvart, I, 153.
Edition originale de La Fleur des Pois.
Il s’agit de l’un des très rares exemplaires sur papier de couleur, celui-ci sur papier beige.
Des douze volumes des Etudes de mœurs « ont été tirés quelques exemplaires sur papier de couleur, que l’on rencontre séparément et qui sont fort recherchés » (Clouzot).
La Fleur des Pois :
Le Contrat de mariage, sous son titre initial La Fleur des pois a été imaginé, écrit, composé, corrigé, imprimé et mis en vente entre août et novembre 1835. Le manuscrit et les épreuves sont conservés dans la collection Lovenjoul. La conception de l’ouvrage date d’août 1835, si l’on en croit la lettre du 24 août à Mme Hanska, qui comporte la première trace écrite de l’intention de l’auteur. La Revue étrangère de Saint-Pétersbourg publie les bonnes feuilles entre octobre et décembre 1835.
L’édition originale est publiée par Madame Charles-Béchet. Une deuxième édition est publiée chez Charpentier en 1839.
Lassé de la vie parisienne et des cours d’Europe, le comte Paul de Manerville retourne dans sa province natale, à Bordeaux, avec l’intention de se marier et de mener une vie de gentilhomme. « La Fleur des Pois » est le surnom que reçoit le dandy Paul de Manerville à son arrivée à Bordeaux. Il ne tarde pas à tomber amoureux de la jeune fille la plus à la mode de la ville, Natalie Evangelista, dont le père était autrefois très riche. Il demande bientôt sa main mais découvre assez vite que Mme Evangelista tente, avec la complicité de sa fille, de lui subtiliser sa fortune.
La Paix du ménage :
Le manuscrit complet est conservé dans la bibliothèque Lovenjoul. Il s’agit de l’un des textes les plus anciens de Balzac après Les Chouans et la Physiologie du mariage. L’édition originale date d’avril 1830, la seconde de 1832. Il s’agit ici de la troisième édition avant l’entrée dans La Comédie humaine de 1842.
Ce court roman est placé par Balzac lui-même sous le double signe du « brillant » et de la rapidité d’action : ce « petit imbroglio », ce « petit drame » se déroule en effet en une heure à peine, au cours d’un grand bal donné sous l’Empire, chez le comte de Gondreville. Le mépris de l’avenir provoque une passion pour le luxe et les amours sans lendemain. Une inconnue, une «petite dame bleue » attire par sa beauté les regards du comte de Montcornet et du baron Martial de La Roche-Hugon. Les deux séducteurs se livrent à des paris cyniques.
Précieux et rare exemplaire sur papier de couleur, broché, à toutes marges, avec sa couverture d’origine.