Paris, H. Nicolle, 1807.
2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff., 421 pp. mal chiffrées 425, (1) p.bl., (1) f. de table ; II/ (2) ff., 511 pp., (1) p.bl., (1) f. ; relié comme d’ordinaire sans les feuillets blancs placés à la fin du texte de chacun des volumes, petite trace de brulure sans atteinte au texte à la p. 305 du second volume. Reliés en demi-veau glacé vert de l’époque, dos ornés de motifs à froid, pièces de titre et de tomaison de maroquin noir, coins en vélin, plats de papier marbré vert.
Reliure de l’époque.
199 x 124 mm.
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Edition originale. Carteret, II, 341 ; Lonchamp, L’œuvre imprimé de Madame Germaine de Staël, 59-2 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, VII, 651.
Une autre édition en 2 volumes in-8 parait à Paris en 1807.
Il est difficile d’établir avec certitude l’antériorité de l’une ou l’autre de ces éditions. Carteret et Vicaire donnent la présente édition imprimée chez Nicolle comme l’originale tandis que Lonchamp pense que l’autre édition de Paris, sans nom, 1807, serait la vraie originale.
Ce roman né d’un voyage en Italie et de l’amitié amoureuse de Mme de Staël avec le jeune diplomate Pierre de Souza Holstein, fut pour toute une génération romantique et passionnée le livre de l’idéal et de l’amour. « Lord Oswald Nevil voyage en Italie durant l’hiver 1794-1795 pour se distraire. Il fait, à Rome, la connaissance de Corinne, célèbre poétesse, au moment de son couronnement au Capitole ; il est séduit par ses dons brillants et son charme personnel. Le développement de la situation psychologique est intimement lié à la description de l’Italie. L’idylle se précise, et les sentiments des héros se révèlent au cours de leurs flâneries dans les domaines de l’art et de l’esprit. » (Dictionnaire des Œuvres, II, 94).
L’ouvrage comporte deux parties. La première, riche en descriptions, révéla l’Italie aux Français au moment où les conquêtes napoléoniennes favorisaient leur venue dans la péninsule. L’autre partie décrit l’éternel conflit entre la passion et le devoir. L’hostilité de Napoléon à l’encontre de Madame de Staël lui vaut une notoriété certaine. Superbe exemplaire sans rousseur conservé dans sa reliure de l’époque en demi-veau vert glacé d’une rare élégance.
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