MERIMEE, Prosper. Colomba.

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Une des oeuvres les plus célèbres de Mérimée
  L’édition originale de Colomba. Paris, 1841.

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MERIMEE, Prosper. Colomba. Paris, Magen et Comon, 1841.

In-8 de (2) ff. de faux-titre et titre, 463 pp. Relié en demi-maroquin brun à grain long à coins de la fin du XIXe siècle, dos à nerfs finement orné, date dorée en queue du dos, non rogné.

224 x 134 mm.

« Édition originale fort rare de l’une des œuvres les plus célèbres de Prosper Mérimée ». (Carteret, II, 144-146). Vicaire, V, 719-720 ; Rahir, p. 536 ; Clouzot, p. 201 ; Bulletin de la librairie Morgand et Fatout, 10511 ; Bibliothèque de feu M. Hector de Backer, 1530 ; Catalogue d’une bibliothèque représentant le mouvement romantique 1788-1850, 1468.

« Trois préfaçons belges avaient paru auparavant chez Hauman, Méline et Jamar, 1840. » Clouzot, Guide du bibliophile français, p. 201.

En plus de Colomba, le volume contient deux nouvelles : La Vénus d’Ille et Les Âmes du purgatoire.

Après un séjour en Corse en 1839 en tant qu’inspecteur général des Monuments Historiques, Mérimée écrit cette nouvelle qui traite de la vendetta et qui sera publiée en juillet 1840 dans la Revue des Deux Mondes. Le personnage de Colomba a vu son père se faire assassiner par son ennemi qui parvient à échapper à la justice. Elle attend alors de son frère, qui est de retour sur l’île après une longue absence, de venger leur père.

« La parfaite construction de cette nouvelle en fait presque une tragédie ; l’atmosphère est bien rendue avec les anciennes coutumes, la figure rude des populations et celles des bandits ; Colomba, vierge vengeresse, se dresse fière et pure. Le style est dépouillé, net, de haute tenue littéraire. L’auteur s’élève bien au-dessus de son roman, mais le soin consacré à son art prouve qu’il n’en est pas tout à fait détaché. Une seule imperfection peut-être relevée dans ce chef-d’œuvre : Miss Nelvil et son père sont des personnages bien conventionnels. » Dictionnaire des œuvres, I, 828.

« Parisien, né d’une famille bourgeoise et voltairienne, Prosper Mérimée a traversé le romantisme en se donnant un masque de flegme, refusant de s’attendrir ou de s’enthousiasmer en prenant pour devise : “Souviens-toi de te méfier.” […] Bien avant de devenir inspecteur général des monuments historiques (1834), il avait montré son goût pour l’histoire dans la Chronique du règne de Charles IX où le souci du détail véridique authentifie le récit. Son œuvre littéraire ne fut jamais la préoccupation essentielle d’une vie bien remplie par les fonctions officielles (il devient sénateur du Second Empire en 1853, après avoir joué un rôle déterminant dans la création d’une sensibilité veillant au sauvetage des monuments du passé). […] Ses dons ont fait merveille dans la nouvelle : récits brefs, réduits à une crise, à un fait étrange, tout est dans l’art du narrateur qui capte l’attention du lecteur. Mosaïque avait réunit en 1833 une dizaine de nouvelles parues en revues depuis 1839 (dont Mateo Falcone, la Partie de tric-trac, Tamango) ; La Vénus d’Ille et Colomba en 1837 et 1840, confirmèrent la réussite de Mosaïque. » En Français dans le texte, 265.

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Bon exemplaire à toutes marges de cette édition originale recherchée de l’une des œuvres les plus célèbres de Prosper Mérimée.

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Auteur

MERIMEE, Prosper.