[CAILHAVA D’ESTENDOUX, J.-F.]. Le Pucelage nageur. Conte. S.l.n.d. [Paris, vers 1766].
Plaquette in-8 de 16 pp. Titre gravé. Imprimé sur papier fort de Hollande. Relié en demi-maroquin vert, plats de papier peigne, dos à nerfs orné du titre doré et de filets dorés, doublures et gardes de papier peigne, doubles gardes de papier fort de Hollande, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle.
190 x 124 mm.
Édition originale « rarissime » de ce texte érotique en vers publié anonymement en 1766. Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, III, 1108 ; Cohen, 199 ; Gay, Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour, III, 886.
« Pièce rare » (Catalogue des livres rares et précieux de M. de Pixerécourt, n°827)
Lire plus
« Le pucelage nageur, une curiosité rarissime en vers… » indique le Catalogue de l’Exposition Eros au secret (B.n.F., Paris, 2007-2008, pp. 178-179).
« Fascicule fort recherché des bibliophiles » écrit Adolphe Van Bever dans son livre Les conteurs libertins du XVIIIe siècle : recueil de pièces inédites ou rares, Paris, 1904, p. 96.
« Petit poème libre, dans le genre de ceux de Voisenon ou de Grécourt. Il est de la plus grande rareté » indique la notice du Catalogue de la librairie ancienne Auguste Fontaine pour l’année 1878-1879, n°704.
Jean-François Cailhava d’Estandoux (1731-1813) est un auteur dramatique, poète et critique français. « Sa jeunesse fut très dissipée : un extérieur agréable, un caractère aimable et gai lui procurèrent beaucoup de succès dans le monde provincial ; … mais le théâtre devint la passion de toute sa vie. Sa première pièce représentée à Toulouse en 1757 fut bien accueillie. Cailhava partit alors pour Paris et il finit par atteindre au succès. » La principale tentative dramatique de Cailhava est l’Égoïsme, comédie en cinq actes, en vers, jouée en 1777. Cailhava eut contre lui La Harpe, qui l’attaqua violemment dans le Mercure, mais il tint tête au critique et le prit à partie sur la scène même, dans le Journaliste anglais. L’hostilité du célèbre acteur Molé lui fut plus dangereuse et lui ferma la Comédie-Française. Il s’occupa alors de rédiger des ouvrages érudits sur l’art dramatique et y ajouta quelques écrits libertins. Reçu en 1797 à l’Institut, il fit partie de l’Académie française lors de sa reconstitution.
Ce petit conte sera réédité à un très petit nombre d’exemplaires par l’éditeur J.J. Gay en 1883 (tirage à 100 exemplaires).
Précieux exemplaire d’une curiosité bibliophilique rarissime.
Localisation des exemplaires parmi les Institutions publiques françaises : Lyon, Rouen, Troyes, Montpellier et B.n.F.
Voir moins d'informations