[COLLECTION SPITZER]. La Collection Spitzer. Antiquité. Moyen Âge – Renaissance.

Prix : 11.000,00 

Edition originale du monumental et superbe catalogue de la Collection Spitzer ornée de 342 magnifiques illustrations, certaines rehaussées à l’or.
Bel exemplaire bien complet de l’ensemble de ses planches, conservé dans les chemises de l’éditeur.

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Paris, Maison Quantin & Librairie Centrale des Beaux-Arts – A Londres, M. M. Davis, 1890 [Tome I], 1891 [Tome II & III], 1892 [Tome IV-VI],

6 volumes grand in-folio en feuilles conservés dans les chemises à rabats de l’éditeur.

Illustrés de 342 planches hors texte imprimées en chromolithographie, héliotypie, collotypie, etc. dont de nombreuses en couleurs.

505 x 360 mm

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Edition originale de ce monumental et superbe catalogue de la collection Spitzer.

Exemplaire n°3, l’un des 25 précieux exemplaires de tête sur papier Japon sur un tirage de 625 exemplaires.

Ouvrage magnifiquement illustré de 342 planches hors-texte imprimées en chromolithographie, héliotypie, collotypie, etc., certaines rehaussées à l’or. De nombreuses illustrations in-texte viennent agrémenter les descriptions des divers objets d’art.

Frédéric Spitzer (1815-1890) est un collectionneur et marchand d’art viennois installé à Paris à partir 1852. Sa collection d’œuvres d’art de l’époque médiévale à la Renaissance et la finesse de ses connaissances le propulsèrent comme marchand auprès de grands collectionneurs tels qu’Adolphe de Rothschilds ou encore Sir Richard Wallace.

Frédéric Spitzer entreprit l’élaboration du catalogue de sa collection (renommée « Musée Spitzer » par son entourage mondain) car il avait pour objectif de « faire profiter de son œuvre le monde entier, apportant ainsi des éléments nouveaux, extrêmement intéressants, à l’histoire de tous les arts ».

« Ce nom, relativement oublié aujourd’hui, est celui d’un homme haut en couleur, un personnage comme seul le XIXe siècle pouvait en produire. Il est aussi synonyme d’une collection d’art immense. « Choisissant ce que l’art a créé de plus exquis, ce que l’industrie humaine a pétri, limé, tissé, forgé, ciselé ou fondu de plus admirable, le célèbre amateur avait formé une collection sans rivale, unique en Europe, et bâti un palais pour la loger. »

C’est en ces termes des plus dithyrambiques que l’historien de l’art Edmond Bonnaffé décrit la collection rassemblée par Frédéric Spitzer (1815-1890), et pour laquelle il rédigea l’un des six volumes lui rendant hommage. L’ensemble étant aujourd’hui dispersé dans les grands musées nationaux occidentaux ou en mains privées, les nombreux témoignages, ainsi que la pléthore d’ouvrages publiés sur le sujet, permettent de se faire une idée de ce qu’il pouvait représenter. »

Les 6 volumes en feuilles cataloguant la collection Spitzer sont divisés en 35 sections répertoriant les objets par typologie :

Vol. I : Antiques – 7 pl., Ivoire – 24 pl., Orfèvrerie liturgique – 25 pl., Tapisseries – 7 pl.

Vol. II : Emaux peints – 16 pl., Meubles et bois sculptés – 20 pl., Faïences de Saint-Porchaire – 3 pl., Faïences de Bernard Palissy – 7 pl., Serrurerie – 5 pl., Cuirs – 6 pl.

Vol. III : Orfèvrerie civile – 15 pl., Incrustations sur métal – 3 pl., Peinture sous verre – 2 pl., Verreries – 9 pl., Vitraux – 3 pl., Bijoux et bagues – 7 pl., Grès – 4 pl., Coutellerie – 5 pl., Sculpture en buis et en pierre de Munich – 11 pl.

Vol. IV : Faïences italiennes – 22 pl., Faïences hispano-mauresque – 2 pl., Sculpture – 22 pl., Plaquettes – 4 pl., Médailles – 4 pl., Dinanderie – 2 pl.

Vol. V : Gemmes 10 pl., Horloges et montres – 8 pl., Instruments de mathématiques – 4 pl., Manuscrits – 6 pl., Miniatures et dessins – 2 pl., Cires – 1 pl., Etoffes et broderies – 14 pl. (avec la 11bis), Coffrets – 3 pl., Jeux – 2 pl.

Vol. VI : Armes – 57 pl.

« Le 23 avril 1890, au cours même de l’impression du présent volume, l’éminent collectionneur Frédéric Spitzer est mort… Nous n’avons pas la prétention d’ajouter ici un hommage de plus aux hommages publics qui ont été rendus à sa mémoire; nous devons dire seulement la part qui lui revient dans ce catalogue, dont il considérait la publication comme le couronnement de sa carrière, et qui devait être le complément du musée incomparable qu’il avait créé. Non content, en effet, d’ouvrir ses galeries à tous … Frédéric Spitzer voulut faire profiter de son œuvre le monde entier, apportant ainsi des éléments nouveaux, extrêmement intéressants, à l’histoire de tous les arts. C’est de cette généreuse préoccupation qu’était née chez lui l’idée de ce catalogue… Mme. Spitzer, soucieuse de l’avenir de l’œuvre à laquelle son mari s’était attaché avec tant de passion, a voulu que ses intentions fussent scrupuleusement respectées. » (Les Editeurs).

« Afin que ce livre fût un modèle du genre, [Frédéric Spitzer] fit appel à des historiens d’art d’une autorité reconnue, et il s’attacha à faire exécuter, de tous les objets de choix, des reproductions absolument fidèles. Tout a concouru, en un mot, pour faire du Catalogue de la Collection Spitzer non seulement un beau livre, mais encore un livre d’une utilité incontestable. »

Préface, Les Editeurs.

L’ensemble de la collection comptait près de 4 000 objets qui seront dispersés en 1893 par La Galerie Georges Petit (Paris) en 38 vacations. Une seconde vente eut lieu en 1895 spécifiquement pour les armes et armures.

Bel exemplaire bien complet de l’ensemble de ses planches, conservé dans les chemises de l’éditeur.

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Informations complémentaires

Auteur

[COLLECTION SPITZER].

Éditeur

Paris, Maison Quantin & Librairie Centrale des Beaux-Arts – A Londres, M. M. Davis, 1890.