FRANK Het Achterhuis

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Rare édition originale du Journal d’Anne Frank, l’une des œuvres-clés du XXe siècle.

Précieux exemplaire conservé dans son cartonnage d’origine.

Frank, Anne. Het Achterhuis. Dagboekbrieven van 12 Juni 1942-1 Augustus 1944.

Amsterdam, Contact [printed by Ellerman Harms], 1947.

In-8 de (1) f.bl., X pp., 253 pp., (1) p., (1) f.bl., 5 illustrations à pleine page hors texte sur 3 feuillets représentant le célèbre portrait photographique d’Anne Frank avec son journal, le plan de l’appartement où elle vécut cachée, deux photos de l’entrée de la cachette et une reproduction d’une page de son écriture manuscrite. Ff. légèrement brunis.

Conservé dans le cartonnage imprimé de l’éditeur, sans la jaquette dont de très rares exemples seulement ont survécu. Qq. taches sur le cartonnage, dos bruni. Boite-étui de maroquin.

183 x 104 mm.

Très rare édition originale du célèbre journal d’Anne Frank tirée à 3000 exemplaires en juin 1947.

Le journal d’Anne Frank décrit les deux années que la jeune fille juive allemande vécut cachée des nazis avec sa famille, exilée dans un appartement d’Amsterdam. Elle perdra finalement la vie avec sa sœur Margot à Bergen-Belsen en 1945.

Le journal d’Anne est récupéré par Miep Gies dans l’Annexe dans les heures suivant l’arrestation des huit clandestins et de deux de leurs bienfaiteurs. Quand Otto Frank, peu après son retour à Amsterdam, en juin 1945, apprend la mort d’Anne, Miep Gies lui remet le journal d’Anne, qu’elle avait soigneusement conservé. Après avoir hésité, Otto Frank accepte de le faire publier puisque telle était la volonté de sa fille.

Le texte du Journal, adapté par Otto Frank, le père d’Anne, finit par tomber entre les mains de Jan Romein et de sa femme Annie Romein-Verschoor, tous deux historiens. Annie Romein fait plusieurs tentatives pour trouver un éditeur, mais en vain. Jan Romein écrit un article qui paraît le 3 avril 1946 en première page du quotidien Het Parool. Il y explique que : « Ce Journal, tenu par une enfant et qui, à première vue, pourrait sembler anodin, incarne pour moi toute l’horreur du fascisme, plus encore que tous les dossiers de Nuremberg rassemblés ».

Dès lors, plusieurs éditeurs se montrent intéressés. Les éditions Contact à Amsterdam l’emportent. Quelques passages intimes sont supprimés à la demande de l’éditeur. En outre, le rédacteur apporte quelques modifications au texte. Le 25 juin 1947 paraît le Journal sous son titre original ” Het Achterhuis. Dagboekbrieven van 14 juni 1942 tot 1 augustus 1944 “, il est tiré à 3000 exemplaires. Annie Romein-Verschoor écrit la préface et une partie de l’article rédigé par Jan Romein est imprimée sur le rabat de la jaquette. Otto Frank déclarera plus tard: “Comme Anne aurait été fière, si elle avait été là.”

Ce Journal, devenu l’un des symboles de l’Holocauste, est considéré comme l’un des piliers de la littérature de la Shoah et l’une des œuvres-clés du XXe siècle.

Le Journal d’Anne Frank a été traduit en plus de 70 langues. Quelques 30 millions d’exemplaires ont été vendus et il a donné lieu à des pièces de théâtre ainsi qu’à des films.

« Emouvant témoignage, sous forme de réflexions au jour le jour, de la réclusion volontaire, pendant l’occupation nazie, à laquelle s’astreignit en vain, pour échapper à la gestapo, la jeune israélite hollandaise d’origine allemande Anne Frank (1929-1945), ainsi que ses parents et une famille amie, dans le pavillon d’arrière-cour d’un immeuble d’Amsterdam. Dans ce ‘Journal’, daté du 12 juin 1942 au 1er août 1944 et retrouvé après la guerre, une fillette de treize ans, précoce, espiègle, sensible – et les yeux bien ouverts sur le comportement des ‘grandes personnes’ – analyse avec une lucidité exceptionnelle sa solitude, ses angoisses, ses tragiques pressentiments et l’alternance, en elle, d’une gaieté juvénile et du désespoir, avec la préoccupation constante de ‘chercher sa vérité’. En ces lettres adressée à une amie imaginaire du nom de ‘Kitty’, Anne constate bien vite que ‘les gens cachés font des expériences bizarres’, dénombre les croissantes épreuves d’une claustration forcée où règne la peur, puis, le 9 juin 1944 (neuf mois avant de mourir au camp de Bergen-Belsen), pousse ce cri de joie : ‘Le débarquement se porte comme un charme’, et cet autre (21 juillet) : ‘Il y a de plus en plus de raisons d’espérer, çà va. Oui vraiment çà va très bien’.

La fraicheur d’âme et une grande maturité d’esprit donnent bêucoup de relief à ses confidences les plus humbles. On la suit au jour le jour, incapable d’hypocrisie, dans ses malentendus – que centuple une cohabitation inhumaine – avec les siens (et en particulier avec sa mère), ou avec les huit autres personnes entassées dans l’abri.

Le Journal a été adapté à la scène par Frances Goodrich et Albert Hackett. » (Dictionnaire des Œuvres, III, 834).

Précieux exemplaire conservé dans son fragile cartonnage d’origine.

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FRANK