FOIX Les Lettres de Messire Paul de Foix

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Première et unique édition des Lettres de Paul de Foix adressées depuis Rome au roi Henri III.

Bel exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin souple de l’époque.

Foix, Paul de. Les Lettres de Messire Paul de Foix, Archevesque de Tolose, & Ambassadeur pour le Roy auprès du Pape Gregoire XIII escrites au Roy Henri III.

Paris, Charles Chappellain, 1628.

In-4 de (17) ff., (1) f.bl., 652 pp., (1) f., inscription manuscrite ancienne à l’encre noire sur la garde. Relié en plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque.

160 x 215 mm.

Édition originale de la correspondance diplomatique romaine de Paul de Foix à Henri III.

« Comme il n’y en a qu’une seule édition, les exemplaires en sont assez rares. »

(Brunet, II, 1315).

Ces 57 lettres offrent la correspondance adressée par le prélat au roi Henri III pendant sa dernière année d’ambassade à Rome auprès du Pape Grégoire XIII, entre le 29 mai 1581 et le 4 novembre 1582.

L’adresse Au lecteur évoque le doute de certains auteurs ou éditeurs de l’époque qui semblaient reconnaitre dans ce recueil épistolaire le style d’Arnaud d’Ossat, son secrétaire, futur cardinal et auteur des illustres Lettres (1624).

Après des études de droit et de philosophie, Paul de Foix (1528-1584) fut nommé au Parlement de Paris. Il devint par la suite diplomate et conseiller de la reine Catherine de Médicis.

« Après avoir, comme par miracle, échappé au massacre de la Saint-Barthélemy, de Foix dut quitter Paris et aller remercier tous les souverains d’Europe de leur empressement à reconnaître Henri d’Anjou pour roi de Pologne. En mai 1576, il fut député vers le roi de Navarre, pour l’engager à changer de religion, et reçut l’archevêché de Toulouse des mains du cardinal d’Armagnac. Enfin reparti pour Rome en 1579, il y resta comme ambassadeur jusqu’à sa mort. Montaigne faisait grand cas de Paul de Foix : après lui avoir dédié durant sa vie un petit poème de son ami La Boétie, dont il était l’éditeur, il écrivit les lignes suivantes dans ses ‘Essais’ : “Ce sont, dit-il en parlant de l’archevêque de Toulouse et du conseiller du Faur de Pibrac, pertes importantes à notre couronne. Je ne sçai s’il reste à la France de quoy substituer une autre couple pareille à ces deux garçons en sincérité et en suffisance pour le conseil de nos roys. C’estoient âmes diversement belles, selon le siècle, chacune en sa forme. Mais qui les avoit logées en cest âge si desconvenables et si disproportionnés à nostre corruption et à nos tempeste ?.

En 1628, Auger de Mauléon a fait imprimer ‘Les Lettres de Messire Paul de Foix’ ; ce sont 57 missives, toutes diplomatiques, adressées au roi depuis le 29 mai 1581 jusqu’au 4 novembre de l’année suivante. »

(Nouvelle Bibliographie générale, XVIII, 50).

« Paul de Foix est l’un des plus célèbres hommes d’Etat de son temps. Sa première ambassade fut celle d’Ecosse vers Marie Stuart. A la fin de 1561, Paul de Foix fut envoyé en Angleterre où il demeura 4 ans. Il fournit au roi les moyens de retirer le Havre des mains des Anglais. Au retour de cette légation, Charles IX le fit conseiller d’Etat et le dépêcha vers la république de Venise. C’est pendant cette ambassade de Venise que Montaigne dédia à Paul de Foix, qu’il avait en grande estime, un petit poème de La Boétie […] En 1576, Henri III l’envoya en Guienne, vers le roi de Navarre, depuis Henri IV, pour le détacher du parti des huguenots et l’engager à changer de religion.

En 1581, pendant que Paul de Foix était à Rome pour ses propres affaires, Henri III, par une dépêche du 11 mai, l’y avait nommé son ambassadeur ordinaire. C’était Grégoire XIII qui alors était assis sur le trône pontifical. Paul de Foix mourut à la fin de mai 1584. » (Biographie universelle, p. 318).

Précieux exemplaire, de toute pureté et grand de marges, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.

Provenance : Ex libris Jacques Vieillard sur le contre-plat ; ex libris manuscrit à l’encre noire sur le feuillet de titre « Constantin 1697 » ; inscription au crayon «  Jusqu’en 1955 Bibliothèque de Raymond Daubige. Depuis 1955 : en la possession de Enst H Hinger et Françoise née Daubige » sur la dernière garde.

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FOIX