Les Mille & un Jour, Contes Persans. Traduits en françois par M. Petis de La Croix.

Réservé

Les Mille et un Jours, Contes Persans, conservés dans leur reliure de l’époque aux armes de Maria Feodorovna.
Rare édition de ces Contes Persans rédigés dans la forme des Mille et une nuits.

Rupture de stock

UGS : LCS-18503 Catégories : ,

Paris, par la Compagnie des Libraires, 1766.

5 tomes en 5 volumes in-12 de : I/ 331 pp., (4) pp. ; II/ (4) ff., 299 pp., (1) p. ; III/ (2) ff., 332 pp. ; IV/ (2) ff., 332 pp., (2) ff. d’approbation et privilège ; V/ (3) ff., 350 pp. Maroquin rouge, chainette dorée autour des plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert d’eau et vert sapin, filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure de l’époque.

165 x 95 mm.

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Rare édition de ces Contes Persans rédigés dans la forme des Mille et une nuits.
Brunet, I, 17768.

« Dans ‘les Mille et une nuit’, c’est un prince prévenu contre les femmes ; dans ‘les Mille et un jour’, c’est une princesse prévenue contre les hommes ».

Œuvre du persan Moclès qui avait traduit en persan des comédies indiennes, ils furent traduits en français par François Pétis de La Croix.

A l’âge de 16 ans Pétis de La Croix fut envoyé dans le Levant par Colbert.

Pendant un séjour de 10 ans il se familiarisa avec l’arabe vulgaire, l’arabe littéral, le turc, puis avec la langue persane. De retour en France il fut l’interprète officiel près du Roi de tous les envoyés de Constantinople et des puissances barbaresques. Il obtint en 1692 la chaire de professeur d’arabe et la charge d’interprète du roi en arabe, turc et persan.

« Le traducteur voyagea longtemps en Afrique et en Asie par ordre du gouvernement, et il en rapporta plusieurs manuscrits orientaux, parmi lesquels on distingue celui des ‘Mille et un jours’. On attribue l’ouvrage à Moclès, célèbre Dervis persan, de la race de Mahomet. On voit à la Bibliothèque du Roi une traduction turque de ces contes, sous le titre de ‘Alfaraga Badal-Schidda’, ce qui signifie ‘joie après affliction’. Les ‘Mille et un jours’ ont été traduits en anglais par Philips, en 1738. »

Ces contes des « Mille et un jours » sont d’une lecture très agréable et tout comme nos Fables de La Fontaine, sont tous porteurs d’une morale.

« Ces contes sont reproduits dans le ‘Cabinet des fées’ et ont été réimprimés avec d’autres contes orientaux, Paris, 1841. Pour donner à son travail le mérite d’un style élégant et facile, l’orientaliste emprunta le secours de l’auteur de ‘Gil Blas’ ». (Quérard, Les Supercheries littéraires dévoilées).

Le raffinement de la civilisation perse opposé au jansénisme de la cour interdit à Pétis de La Croix la traduction de nombreux contes jugés trop érotiques.

Cette édition est rare.

Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque aux armes de Maria Feodorovna (1759-1828) née Sophie-Dorothée de Wurtembert-Montbéliard, mariée au Tsar de Russie Paul Ier, mère de deux tsars : Alexandre Ier de 1801 à 1825, puis Nicolas Ier de 1825 à 1855. Elle joua un rôle politique de premier plan.

Elle possédait une très belle bibliothèque contenant de nombreux ouvrages en français, langue qu’elle connaissait parfaitement.

Superbe exemplaire d’une provenance très recherchée.

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Informations complémentaires

Éditeur

Paris, par la Compagnie des Libraires, 1766.