Paris, chez l’auteur, 1808-1809.
4 tomes reliés en 4 volumes petit in-4 de : I/(1) f., vi pp., xxviii, (82) ff., 94 planches ; II/(1) f., (114) ff., 114 planches ; III/(1) f., 93 ff. texte et 92 pl. ; IV/(1) f., (99) ff., 99 pl, (6) ff.
Soit un total de 399 planches lithographiées (sur 400). La planche « Pervenche grande » qui devait se trouver dans le tome III a été placée dans le tome II et la planche « Narcisse jonquille » (p. 265) n’a jamais été insérée dans le même tome III.
Reliés en maroquin rouge à grain long de l’époque, large roulette dorée encadrant les plats, dos à petits nerfs ornés aux mille points, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, gardes et doublures de tabis bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque signée de Simier.
257 x 164 mm.
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Édition originale et premier tirage de ce célèbre ouvrage orné de 399 planches gravées et imprimées en couleurs d’après les dessins de l’auteur, représentant les fleurs et les plantes de la France.
Graesse, Trésor de livres rares, 454 ; Brunet, III, 517 ; Stafleu 579 ; Dunthorne 211 ; Nissen 989.
« L’ouvrage a pour but de faire connaitre par une figure imprimée en couleur et de grandeur naturelle toutes les plantes qui croissent naturellement sur le sol de la France et qui s’y trouvent naturalisées ; donner une description exacte du caractère général de la plante et de ce qu’elle offre de particulier à l’observateur ; décrire ses usages dans les arts, en médecine, dans l’économie rurale et domestique, dans les jardins potagers ou dans les parterres ; offrir enfin la réunion des procédés les plus généralement suivis pour la cultiver avec succès ; ce but, l’auteur l’a bien rempli. Ce n’est pas seulement pour les botanistes qu’il a écrit, assez d’autres ouvrages pourraient leur offrir des descriptions et des figures plus ou moins satisfaisantes ; mais l’amateur éclairé, celui qui faisant de la botanique une occupation propre à charmer ses loisirs, ne veut point acheter un grand nombre d’ouvrages très dispendieux et hors de son usage par la manière dont ils sont traités ; cet amateur, soit simple particulier, soit même cultivateur dans un genre quelconque, trouvera dans l’ouvrage de M. Jaume de Saint-Hilaire toutes les notions qu’il peut désirer et qui peuvent l’intéresser, soit comme objet d’utilité, soit comme pur agrément : les figures peintes par l’auteur sur des individus vivans et exécutés sous ses yeux, laissent peu à désirer. Au reste, le succès qu’a obtenu l’ouvrage, tant en France que chez l’étranger, est une preuve qu’il n’est pas au-dessous du jugement que nous en portons. Si nous avons dit que cet ouvrage était particulièrement utile aux amateurs, nous n’avons pas voulu dire que le botaniste ne peut en retirer beaucoup d’utilité. Nous croyons au contraire, qu’il n’existe point de collection dans laquelle se trouvent réunies autant de plantes de France et surtout des figures dont l’exécution soit aussi satisfaisante. » (Esprit des Journaux Français et étrangers par une société de gens de Lettres, 1811).
Le présent exemplaire appartient au tirage sur grand papier, dont la publication coûta deux fois plus cher que le tirage in-8.
Cet ouvrage fut publié en 54 livraisons. Selon Stafleu, il y eut 2 tirages de cet ouvrage, l’un sur papier vélin, l’autre sur papier vergé, avec au total seulement 400 exemplaires imprimés.
Il est illustré en premier tirage de 399 « small but exquisitely delicate plates of pure colour printing » (Dunthorne).
Les 399 planches hors texte imprimées en couleurs ont été gravées au pointillé par Dubreuil et Veron. Chaque planche est accompagnée d’un texte donnant une description botanique, les indications de floraison, leurs dénominations étrangères, leurs cultures, et éventuellement leurs vertus médicinales.
Elles sont, selon Arpad Plesch, de « charmantes et exquises planches de pure impression en couleurs ».
Précieux exemplaire imprimé sur grand papier, particulièrement grand de marges, somptueusement relié en maroquin rouge de l’époque par Simier.
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