GARNERAY Vues des côtes de France

Prix : 25.000,00 

1 en stock

Lire plus

Le plus bêu livre français de marines et de ports

aquarellés par le peintre Louis Garneray sous le règne du Roi Charles x.

Magnifique exemplaire du rarissime tirage avant la lettre gravée à droite.

Paris, 1823-1832.

Garneray, Ambroise Louis. (Vues des côtes de France dans l’Océan et dans la Méditerranée peintes et gravées par M. Louis Garneray, décrites par M. E. Jouy, de l’Académie Française).

[Paris, Panckoucke, 1823-1832].

In-folio de 64 planches. Demi-maroquin vert à long grain avec coins, double filet doré, dos orné. Reliure de l’époque.

482 x 323 mm.

Édition originale et premier tirage du plus bêu livre illustré français de la Restauration orné de 64 estampes à pleine page somptueusement aquarellées à l’époque par Garneray illustrant les ports, villes et côtes de France de la mer du nord à la Méditerranée.

Ce livre, divisé en 3 parties, publié en 16 livraisons (et non 15 comme dit Brunet) de 4 planches chacune avec un texte, est rare complet des 64 estampes. Elles furent parfois reliées seules, sans le texte, cas du présent exemplaire.

Louis Ambroise Garneray (1783-1857) quitta la marine nationale en 1800. Capturé par les anglais en 1806 et libéré le 18 mai 1814, il revint à Paris.

« Il était admirablement doué pour les arts et, en fait, au cours de sa carrière de marin, n’avait jamais cessé de dessiner et de peindre. Il se remit à l’ouvrage, travailla probablement avec des membres de sa famille, apprit la gravure avec Debucourt et commença à exposer. Il se fit connaître en 1815 par « La descente des émigrés français à Quiberon », qui, admis au Salon, fut acquis par le comte d’Artois. Garneray fit dès lors figure de peintre de la cour, travailla pour le duc de Berry, concourut, en 1817, pour la charge de peintre de marine du duc d’Angoulême, amiral de France, qui l’agréa.

Il épousa, en 1820, Anne-Julie-Joséphine Cavaroz, fille d’un administrateur des Quinze-Vingts, entreprit, avec Etienne Jouy, un grand ouvrage : « Vues des côtes de France dans l’Océan et dans la Méditerranée », qui l’amena à visiter tous les ports de France de 1820 à 1823.

La peinture de Louis Garneray est d’une grande valeur. Ses marines, lumineuses et bien colorées, admirablement composées, où l’harmonie des ensembles égale l’exactitude des détails, sont parmi les plus belles qui aient été exposées à son époque.

A la fin de 1841, Garneray demanda à travailler pour la Manufacture de Sèvres ; on l’y admit sans titre officiel, ce qui lui laissa toute sa liberté. Il fournit de nombreux modèles pour la peinture sur porcelaine mais ne résida pas à Sèvres ».

Ce magnifique ouvrage est ici en parfait état de conservation. Toutes les estampes aquarellées sont d’une fraîcheur remarquable.

Il est conservé dans son élégante reliure en demi-maroquin vert décoré de l’époque.

Quant à la cote des « Vues de Port de Garneray », elle s’envole littéralement.

Vue du port d’Anvers 41 x 69 cm :

50 € – le 27 mars 1947 à Drouot.

Vue du port d’Anvers 41 x 69 cm :

63 000 € – le 23/10/2006 à Drouot (Bêussant-Lefèvre).

Les exemplaires complets des 64 estampes en superbe coloris et reliure du temps sont fort recherchés.

£56,000 (environ 95 000 €) le 30 mars 1994 chez Christie’s Londres, lot 63.

159 033 FS (140 000 €) le 12 novembre 2006 chez Koller-Genève, lot 1539.

145 000 € le 7 juin 2007. Librairie Sourget – Cat XXXV lot 220.

Précieux exemplaire du rarissime tirage avant la lettre droite et avec la numérotation des estampes.

Voir moins d'informations

Informations complémentaires

Auteur

GARNERAY